Contrairement à une canne, le Bourdon doit, sur terrain plat, se porter de façon horizontale. D’abord il n’a plus de poids, ensuite cela crée un effet de balancier, qui rythme la marche et rallonge chaque pas de quelques centimètres. Pour un pas, cela n’est rien, mais en six ou huit heures de marche, vous verrez combien c’est énorme.
Il faut par contre prendre l’habitude de porter son Bourdon avec la pointe devant car, en la portant derrière, vous ne verrez pas et elle risquerait de blesser la personne qui chemine après vous !
Lorsqu’il s’agit de monter, il retrouve sa fonction de canne.
En descente, particulièrement sur un sol glissant, sa poignée vous permettra de trouver un appui.
La longueur de son fût vous permettra aussi de « tendre la perche » à une personne en difficulté.
Pour son entretien :
1/3 d’huile d’olive, 1/3 d’essence de térébenthine et 1/3 de cire d’abeille.
Chauffer au bain-marie jusqu’à obtenir une pâte homogène
et votre maison embaumera.
Bien fermé en bocal de verre hermétique, cela se garde des années.
Les anciens appelaient la cire d’abeille « perfection ».
Lorsqu’un artisan disait avoir terminé un meuble à perfection,
là n’était pas l’évidence d’une crise d’ego,
cela signifiait seulement que son meuble était terminé jusqu’au cirage.