« Les Spadassins », c’est un roman de cape et d’épée écrit par un cavalier escrimeur qui, pendant trente cinq années, a ferraillé et chevauché sur les plateaux de cinéma et les planches des théâtres en costumes d’époques.
A en croire le roman, par extension le cinéma, les duellistes allaient au combat en rigolant, seulement animés par le très esthétique esprit chevaleresque qui consiste à désarmer un adversaire. Non, ils avaient peur et n’étaient là que pour tuer un ennemi !
Ces mêmes récits épiques voudraient aussi nous faire croire que tous leurs déplacements s’effectuaient au galop et, qu’en arrivant devant une auberge, ils garaient leurs montures pour aller s’ennivrer. C’est faux, ces excellents cavaliers ne voyaient pas, en leurs chevaux un moyen de transport et ils savaient très bien éviter les excès !
En suivant l’initiation, puis les aventures du Chevalier de Navarre, de Vincent et de ses compagnons, vous découvrirez que si les Spadassins étaient d’impitoyables professionnels, cela ne les empêche en rien de se montrer très attachants.
C’est tout du moins le souhait de l’auteur, puisque tous ces personnages, ainsi d’ailleurs que leurs chevaux, sont en fait… ses amis et confrères de tournages.
Ce roman ne renie rien du genre cape et d’épée, il le décale un peu, c’est tout !